Investir dans l'énergie verte
pour aider les agriculteurs

Dur dur d'être agriculteur à notre époque, le prix de leur travail dépend non seulement du résultat de la récolte mais pire encore du prix du marché qui varie plus que la bourse. Leur donner des primes ? C'est comme mettre un pansement sur une blessure sans la soigner, cela ne résout pas le problème. La solution pourrait être l'investissement en énergie renouvelable.

La ferme dispose d'un potentiel immense pour se transformer en de véritable centrale électrique, sans pénaliser le travail. Voici quelques pistes :

- La ferme possède d'immenses hangars et étables pour entreposer les bêtes et le matériel. La surface de toit pourrait servir à placer des panneaux photovoltaïques pour produire de l'électricité comme de nombreuses fermes au Luxembourg. Une autre possibilité serait d'utiliser les champs mieux connus sous le nom de "champ photovoltaïque" comme en Allemagne.

- La biomasse ! En effet, le lisier en se décomposant laisse échapper du méthane, un gaz très polluant pour la couche d'ozone. Pourtant, il existe une méthode simple pour récolter le lisier et récupérer ce gaz pour s'en servir pour se chauffer et/ou produire de l'électricité. Mais les vaches ne sont dans l'étable que pendant l'hiver! Exact c'est même un avantage car la consommation d'électricité en hiver est énorme, il participerait de cette manière à stabiliser la production.

- Et pourquoi pas placer des éoliennes de moyennes ou grandes tailles, les champs sont de grands espaces éloignés des villes. Ce qui est l'idéal pour produire de l'électricité par un courant d'air le plus continu possible.

Le financement ne doit pas venir forcement du fermier ou en faible partie, mais bien des citoyens par la méthode de la tripartie (l'énergie participative). Un peu à la manière des sicav, tout le monde peut investir selon son budget pour financer l'un des trois projets cités. En prorata de la contribution, ces investisseurs verts recevraient de manière annuelle le fruit de la production, tout en gardant une marge de sécurité pour assurer l'entretien et les pannes éventuelles.

Et le fermier? Celui reçoit une petite part en fonction de la production, car les installations se trouvent dans son enceinte. Ce qui l'oblige d'une certaine manière à se préoccuper du bon fonctionnement de l'installation, si elle tombe en panne, c'est de l'argent qui ne rentre pas pour tout le monde. Ce revenu constant serait pour le monde agricole, une bouffée d'oxygène qui empêcherait les fermiers de crouler sous les dettes en les stabilisant financièrement.

Imaginez que l'énergie produite serait plus grande que la consommation de la ferme, on parlerait donc de ferme positive. Sans aucun doute un concept d'avenir!

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